Les SCPI sont les sociétés civiles de placements immobiliers d’investissement sur du long terme. Cet investissement vous permet de réaliser des revenus potentiels, réguliers et fixes. Quels sont ces revenus donc ? Restez concentrés !
Revenus locatifs
Les revenus locatifs constituent la première et principale catégorie de revenus d’une société civile de placement immobilier. En effet, ces revenus sont issus des loyers perçus suite à la location des maisons détenues par la SCPI.
De ce fait, la somme issue des produits locatifs est déterminée annuellement par la SCPI pour chaque catégorie d’associés. Elle leur adresse un bulletin individuel notifiant le bénéfice à déclarer.
Par ailleurs, les revenus générés tiennent compte de la qualité et du lieu de résidence de chaque associé. Un certain nombre d’éléments caractérisent cet aspect. L’associé peut être une personne morale ou physique.
Cet associé peut résider en France, en Union européenne, en Espace économique européen ou encore hors de l’Union européenne. Tout cela fait appel à deux régimes distincts que sont : le régime microfoncier et le régime réel.
Revenus financiers
En général, les revenus financiers sont ceux issus d’un investissement ou d’un placement. Dans le cas d’une SCPI, ils proviennent des participations des SCPI dans des Organismes de Placement collectif immobilier (OPCI) ou des placements de trésorerie. Ces revenus sont généralement issus de la vente d’immeubles. Ils ne sont rien d’autre que les revenus du capital que vous avez eu à placer.
La SCPI possède une trésorerie qui est fonctionnelle lors du décalage entre la perception de l’argent et le paiement des charges. En effet, la SCPI procède à la perception des loyers avant tout paiement de charges. Ce temps de décalage observé est utilisé pour le placement de l’argent.
Notez que la qualité de l’associé (personne morale ou physique) et son lieu de résidence sont également déterminants dans l’imposition des revenus financiers.
Revenus issus des plus-values de cession ou de revente de parts ou d’immeubles
Les revenus issus des plus-values de cession de parts ou d’immeubles constituent une autre catégorie de revenus. En effet, lorsqu’il y a vente d’un immeuble détenu par la SCPI, des revenus sont réalisés.
La répartition prend en compte un certain nombre de critères. Ces paramètres varient en fonction du type d’associé et de sa résidence et surtout diffèrent s’il s’agit d’une cession de parts ou encore d’une cession d’immeubles.
Par ailleurs, les revenus issus des plus-values de revente de parts s’obtiennent après avoir acheté des biens décotés que vous avez acquis dans le temps. Après valorisation au bout de quelques années, les valeurs de ces biens ont augmenté. Vous décidez donc de les revendre vous faisant ainsi du bénéfice. Mais attention, avant de profiter de ce type de bénéfices, vous devez bien lire les clauses de votre contrat de souscription.
Conclusion
La société civile de placement immobilier (SCPI) est une société d’investissement d’une rentabilité notable avec des revenus assez intéressants et de plusieurs ordres. Ces revenus peuvent être issus des loyers : revenus locatifs. Ils peuvent aussi être issus des produits financiers : revenus financiers. Ces revenus peuvent être également issus des plus-values réalisées lors des cessions de parts ou d’immeubles. Toutefois, la déclaration de ces revenus est capitale et imposée.
Fiscalité des revenus de SCPI
La fiscalité des revenus de SCPI est un sujet crucial pour les investisseurs, car elle peut avoir une grande influence sur leur rentabilité. Effectivement, la législation fiscale française prévoit un traitement spécifique pour les revenus de SCPI. Les revenus locatifs sont soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux. Il existe plusieurs régimes fiscaux applicables aux SCPI selon la nature des biens immobiliers qu’elles détiennent et selon que ces derniers soient neufs ou anciens.
Le premier régime est celui du micro-foncier qui s’applique lorsque les loyers perçus par l’investisseur dans l’année sont inférieurs à 15 000 euros. Dans ce cas-là, le propriétaire bénéficie d’un abattement forfaitaire de 30% sur ses loyers perçus ainsi que d’une réduction d’impôts équivalente aux montants des intérêts d’emprunt contractés.
Le second régime est celui du régime réel simplifié qui permet de déduire toutes les charges liées au bien immobilier ainsi que toutes les dépenses nécessaires à son entretien (travaux, frais divers…). Ce mode de calcul offre donc une réduction plus importante en termes fiscaux mais demande une certaine expérience en matière comptable.
Il faut noter qu’il y a aussi deux autres modes d’imposition possibles : le LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel) et LMP (Loueur Meublé Professionnel), souvent optés lorsque vous souhaitez percevoir des revenus complémentaires importants avec moins de contraintes fiscales. Le choix du régime fiscal à adopter dépend de plusieurs critères tels que le montant des loyers perçus, les charges et dépenses liées au bien immobilier, ainsi que la situation individuelle de l’investisseur.
Investir dans une SCPI peut se révéler très rentable sur le long terme en raison des revenus qu’elle génère. Toutefois, vous devez bien comprendre la fiscalité qui s’applique aux revenus locatifs pour éviter les mauvaises surprises lors de la déclaration d’impôt. Cela nécessite une certaine expertise comptable et fiscale afin d’évaluer au mieux les avantages et inconvénients selon ses objectifs patrimoniaux.
Les différents types de SCPI pour maximiser ses revenus
Investir dans une SCPI peut être un choix judicieux pour maximiser ses revenus sans avoir à gérer les contraintes liées à l’investissement immobilier. Vous devez bien comprendre qu’il existe différents types de SCPI qui peuvent influencer la rentabilité globale de l’investissement.
Il y a les SCPI résidentielles, composées principalement d’appartements et de maisons destinés à la location en tant que logement principal ou secondaire. Ces SCPI ont généralement des rendements plus faibles que les autres types de SCPI car elles nécessitent souvent des travaux réguliers et ont des coûts élevés liés aux frais d’entretien.
Il y a les SCPI diversifiées, qui investissent dans plusieurs types d’actifs immobiliers tels que bureaux, locaux commerciaux et entrepôts. Ce type de SCPI offre une diversification du portefeuille permettant ainsi une meilleure protection contre le risque locatif. Les rendements peuvent varier selon la qualité des actifs acquis par la société gestionnaire.
Les SCPI spécialisées sont quant à elles celles qui se concentrent sur un secteur particulier tel que la santé (EHPAD), l’éducation (crèches) ou encore le tourisme (hôtellerie). Cette spécialisation leur confère une grande expertise dans leur domaine respectif et permet aussi aux investisseurs d’avoir accès à ces marchés spécifiques avec souvent peu ou pas d’autres alternatives financières proposant ce type d’investissement.
Il faut aussi mentionner qu’il existe deux grands types de SCPI : les SCPI à capital fixe et celles à capital variable. Les SCPI à capital fixe ont un nombre de parts limité, ce qui peut influencer leur liquidité. Le montant total des investissements est donc figé. À l’inverse, les SCPI à capital variable sont ouvertes aux souscriptions en permanence et disposent d’une plus grande flexibilité pour gérer le patrimoine immobilier.
Il faut souligner que la performance des différentes SCPI dépendra aussi du choix fait par la société gestionnaire quant aux actifs immobiliers acquis ainsi qu’à sa politique d’investissement sur le long terme.
En définitive, avant d’investir dans une SCPI afin de maximiser ses revenus locatifs, vous devez bien comprendre tous ces aspects et choisir une stratégie adaptée selon vos objectifs personnels. Vous devez vous faire conseiller par un professionnel compétent pour établir votre stratégie patrimoniale.
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