Pret selon salaire : comment éviter les pièges ?

Pret selon salaire : comment éviter les pièges ?

Avant de penser à souscrire un crédit selon le salaire, il est important de se poser les bonnes questions. En effet, il est indispensable de prendre son temps, afin de faire le bilan sur le budget à disposition. Aussi, il faut faire un bilan des ressources disponibles et des dépenses effectuées. Mais le plus important est de connaître les pièges à éviter pour souscrire un crédit dans le cadre d’un prêt selon salaire. Quels sont ces pièges à éviter absolument ? Réponses dans la suite de cet article.

Signer un engagement beaucoup trop lourd

Avant de souscrire un crédit, il faut s’assurer de ne pas signer un engagement beaucoup trop lourd. Pour cela, il est important de faire plusieurs simulations avec des logiciels de haut niveau que l’on peut trouver sur différentes plateformes en ligne. Ces simulateurs permettent de connaître, avec précision, les remboursements à faire selon la somme empruntée et le délai de remboursement.

Il est aussi important de ne pas négliger le fait que, sauf cas exceptionnel, les mensualités doivent être réglées, même si le revenu perçu baisse. Il faut donc penser à garder une certaine marge de manœuvre. Il existe toujours un équilibre à trouver entre le coût total du crédit et le montant de la mensualité. En fait, pour être en mesure de rembourser une certaine somme par mois, certaines personnes sont obligées de prendre un crédit assez élevé.

Ne pas bien lire l’offre préalable de prêt

Pour l’obtention d’un crédit à la consommation ou d’un crédit immobilier, l’institut financier adresse toujours une offre préalable de prêt à la personne souscrivant le crédit. Cette offre décrit les modalités, mais aussi les caractéristiques du prêt. Sa durée de validité, bien avant la signature du contrat, est limitée à :

  • 15 jours maximum pour un crédit à la consommation ;
  • 30 jours maximum pour un crédit immobilier ;
  • 14 jours comme délai de réflexion pour le crédit à la consommation ;
  • 10 jours de délai de réflexion pour le crédit immobilier.

Il est important de bien utiliser ces quelques jours pour mieux réfléchir aux engagements pris et la manière de les honorer.

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Ne pas comparer les offres

Ne pas bien comparer les offres est l’un des plus gros pièges lorsqu’on souscrit un crédit selon le salaire perçu. En effet, lorsque les différentes offres faites par les institutions bancaires sont comparées, il est important de prendre en compte chaque élément. Sur la base de ces éléments, il faudra établir des comparaisons grâce au TAEG ou le Taux Annuel Effectif Global proposé. Ce taux est indispensable dans tout type d’offres, ainsi que dans l’ensemble des actes de souscription à un crédit.

Il permet d’avoir une meilleure vision du montant global du financement et d’être en mesure de le comparer avec d’autres offres concurrentes de prêt selon le salaire. Aussi, le TAEG intègre la somme totale des coûts indispensables à la réalisation de l’opération financière désirée, à savoir :

  • Les taux nominaux ;
  • Le coût de l’assurance obligatoire ;
  • Les frais de dossier ;
  • Autres frais exigés pour l’obtention du prêt selon salaire.

Il est aussi important de s’intéresser aux autres critères entrant en jeu lors du choix de l’assurance et les garanties offertes par l’institut financier. Il ne faut pas non plus négliger les conditions de remboursement qui sont détaillées dans le contrat signé pour la souscription de crédit selon le salaire.

Négliger le taux d’usure

Lorsqu’une personne souscrit un crédit selon son salaire, un certain taux lui est accordé. Ce taux ne peut être en aucun cas supérieur au taux d’usure. Il faut savoir que le taux d’usure est de plusieurs natures. D’abord, en fonction du type de crédit à la consommation ou immobilier, du montant emprunté, de la durée, etc.

Ces taux sont déterminés par certains calculs effectués tous les trimestres, pour tout type de prêts, à partir des taux moyens utilisés par les banques. À noter que ces taux sont publiés à la fin de chaque trimestre de l’année civile, au Journal officiel. Enfin, ils sont consultables sur la plateforme officielle de la Banque de France.

Se faire piéger par les frais cachés

Dans la souscription d’un crédit selon le salaire, il faut prêter attention aux frais cachés. Effectivement, ces derniers peuvent considérablement augmenter le coût final du prêt et engendrer des difficultés financières pour l’emprunteur.

Les frais de dossier sont souvent inclus dans les crédits à la consommation ou immobiliers. Ils correspondent aux frais liés à l’étude du dossier par l’établissement financier. Il est donc indispensable de vérifier leur montant, qui peut varier en fonction des organismes.

Les frais d’assurance, quant à eux, sont facultatifs mais vivement conseillés car ils permettent de couvrir les remboursements mensuels en cas d’accident ou autres événements imprévus susceptibles d’entraîner un défaut de paiement. Toutefois, ils doivent être étudiés avec soin afin que leur coût ne soit pas excessif.

Il y a aussi les fameux frais annexes, tels que ceux relatifs au changement des conditions contractuelles ainsi qu’à une éventuelle renégociation du prêt.

Pour éviter ces pièges financiers insidieux et mieux comprendre tous leurs contours lorsqu’on souhaite contracter un prêt selon son salaire (ou tout autre type), il est recommandé d’utiliser un comparateur en ligne pour avoir une idée précise sur toutes les offres existantes sur le marché avant de faire votre choix final.

Ne pas bénéficier d’un délai de réflexion suffisant

Le délai de réflexion est un temps précieux dont vous disposez après la signature d’un contrat de prêt. Il a été instauré pour que tout emprunteur puisse prendre le temps nécessaire avant de s’engager dans une telle démarche importante.

Il faut souligner que ce délai doit être suffisamment long pour permettre à l’emprunteur d’étudier les différentes offres, de comparer les taux et de vérifier toutes les informations qui y sont indiquées.

Malheureusement, certains organismes ont tendance à imposer des délais très courts, voire même inexistants, afin d’accélérer le processus de souscription et ainsi obtenir rapidement leur argent. C’est là encore un piège à éviter car cela ne laisse pas assez de temps pour une analyse approfondie du contrat en question.

Avant toute chose donc, prenez toujours soin de lire scrupuleusement les contrats proposés et si jamais votre interlocuteur essaie d’imposer des délais trop courts ou n’existant pas du tout pour la réflexion, alors il faudra immédiatement envisager une autre option.

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