Quels sont les risques liés à l’investissement locatif et comment s’en protéger ?

Quels sont les risques liés à l’investissement locatif et comment s’en protéger ?

Même si parfois l’investissement immobilier semble offrir une image parfaite, il existe tout de même des risques liés à celui-ci, qu’il est possible de minimiser, ou même d’éviter. L’important est de les connaître, afin d’en tenir compte dans nos décisions sur la gestion de notre investissement locatif.

​Dépenses versus revenus

Le danger, en ce qui concerne l’investissement locatif, est que les dépenses finissent par être plus importantes que les revenus engendrés par le bien immobilier acquis. Cette situation peut se produire lorsque l’on ne parvient pas à trouver des locataires, par exemple. Il faut donc s’attarder à différents points, avant l’achat, afin de déterminer si le bien a vraiment du potentiel, ou si son prix ne justifie pas le risque que l’on prend en l’acquérant.

Naturellement, les spécialistes du domaine peuvent nous aider à y voir plus clair. C’est important, car si l’on se dirige vers un partenaire financier, pour emprunter une partie de l’argent nécessaire à l’achat, celui-ci pourrait bien refuser, si un expert juge le niveau de risque de l’achat en question, trop élevé. Lors d’une demande de prêt, l’idéal est de faire appel aux professionnels de Partners Finances qui travaillent avec différentes institutions financières, afin de trouver les meilleurs taux et mensualités sur le marché. De plus, ils savent quelles institutions sont mieux adaptés, selon le type de bien recherché.

​Tenir compte de la fiscalité

Lorsque l’on procède à l’achat d’un bien immobilier, on pense immédiatement aux revenus en plus, qui viendront augmenter notre capital. À partir de là, le raisonnement suivant est de penser que ces revenus suffiront à payer les mensualités du crédit, et autres frais reliés aux biens. C’est souvent là que l’on commet l’erreur d’oublier que ces revenus viendront s’ajouter à ceux que nous devons déclarer en fin d’année, et donc qu’il est possible que nous ayons à débourser plus en impôts, vu l’augmentation des entrées financières.

Il faut donc prendre le temps de revoir sa déclaration précédente afin d’y ajouter le montant total des loyers mensuels qui devraient entrer, au cours de l’année fiscale. Si cela affecte notre tranche d’imposition vers le haut, alors il faut revoir nos calculs afin de balancer notre budget correctement. Cela nous permettra de ne pas se trouver en déficit, par rapport à notre nouvel investissement locatif.

Il faut aussi tenir compte d’un résultat positif sur les impôts, que l’on peut facilement oublier. En effet, les dépenses additionnelles, directement liées au nouveau bien immobilier et à sa gestion, pourraient, à l’inverse, faire baisser notre fiscalité. Bien que ce ne soit pas une inquiétude en plus, il est bon d’arriver à un compte précis, lorsque l’on prévoit notre balance financière de fin d’année.

​Prévoir des mois de vacances

En bon optimiste, il est possible que lorsque l’on calcule les revenus des mensualités de notre nouveau bien immobilier, nous comptions les paiements mensuels plein, pour les douze mois de l’année. Cependant, c’est un risque qui se doit d’être calculé, particulièrement pour ceux qui clôturent habituellement le mois avec une balance dans leur compte, près de zéro. Si c’est le cas, la moindre période sans locataire peut s’avérer dévastatrice sur le budget. Il est donc préférable d’imaginer le pire, et de déduire quelques mois de la somme calculée annuellement comme revenus de loyer.

C’est aussi là, qu’entre en compte, la géolocalisation du bien. Si celui-ci est situé dans une zone étudiante, il est probable qu’il sera occupé tout au long de l’année scolaire, mais qu’il restera vide durant les périodes de vacances. C’est donc une mathématique très délicate, car d’un côté, on s’assure plus ou moins de toujours trouver un locataire pour huit à neuf mois de l’année, mais on se complique la vie sur ceux restants. C’est donc une part de l’équation mathématique importante, dont on doit tenir compte afin de terminer l’année avec une balance positive.

​Faites attention aux vices cachés

Évidemment, il n’est pas facile de s’assurer que le bien immobilier ne possède pas de vices cachés, sinon il se nommerait autrement. Mais ceux-ci ne sont pas une mince affaire et peuvent donner un tournant à votre vie, la conduisant tout droit vers un cauchemar. Car un vice caché peut vous empêcher d’habiter le logement ou de le louer. Dans la plupart des cas, si un tel vice avait été connu, l’acheteur n’aurait pas déposé une offre d’achat, ou le cas échéant, le montant aurait été beaucoup plus bas, afin d’investir les fonds nécessaires pour régler le problème.

Une telle situation peut rapidement nous projeter en précarité financière, particulièrement si notre marge de manœuvre est faible. De là, tout peut arriver, alors que l’institution ayant prêté les fonds ne voudra pas se retrouver avec une perte des deux côtés ; c’est-à-dire de la part de client qui ne pourra plus payer et qu’en contrepartie, la maison n’aura pas la valeur prévue, lorsque le prêt a été accordé. Il faut donc s’assurer qu’un professionnel ait fait toutes les analyses nécessaires, avant de passer à l’acte.

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