
Création ou prise de contrôle d’une entreprise, réalisation d’un projet d’investissement, de développement… Quelle que soit la raison, quand il s’agit de demander un prêt professionnel, les banques ne manqueront pas de demander à l’entrepreneur une garantie. Strictement encadré, cet engagement personnel ne doit en aucun cas être fait à la légère. En effet, elle présente de nombreux risques importants.
Dépôt personnel : définition
Dans le cadre professionnel, il s’agit d’ une garantie de paiement que le créancier (banques, fournisseurs…) prend sur le chef d’entreprise . Ainsi, en cas de défaillance de la part de la structure qui a contracté le prêt, le débiteur se tournera vers l’obligation pour exiger son dû. Par conséquent, il est essentiel de s’engager dans ce processus seulement après une réflexion attentive.
Notez que dans le cas d’une caution solidaire, le détenteur des dettes a tout pour permettre le remboursement par la ou les personnes physiques détentrices de cautionnement. Et cela, sans passer par société. En outre, il convient de noter que le fractionnement entre les différents créanciers pour la caution conjointe et solidaire n’est pas obligatoire.
L’ intérêt de l’obligation
Que ce soit pour un simple cautionnement ou un joint et plusieurs, l’établissement d’un contrat de cautionnement est obligatoire. Cette approche fait même partie des formalités juridiques dans le domaine du cautionnement bancaire. Et ceci, quelle que soit la qualité et la fonction du garant (gestionnaire et/ou partenaire) au sein de l’entreprise en tant que caution. De plus, les cautions sont des contrats qui doivent être conformes à un certain formalisme pour être valables. Par conséquent, cet acte doit d’abord et avant tout être écrit par le chef de l’entreprise qui le signera. En fait, elle constitue la preuve de l’engagement du cautionnement par le responsable de la société . Sinon, une résiliation du contrat est parfaitement réalisable.
D’ autre part, étant donné que l’engagement doit être déterminable, il est important que la acte de caution doit mentionner les données suivantes :
- La nature du contrat cautionné
- Le montant du crédit professionnel accordé en lettres et en chiffres
- La durée et le taux d’intérêt du prêt garanti
- Le nom du débiteur auquel le crédit est accordé, c’est-à-dire la dénomination sociale de la structure
- Le nom du créancier ; qui est, l’établissement de crédit qui a accordé le prêt
En plus de ces informations, il est également fortement conseillé de stipuler dans le contrat que l’obligation bancaire ne sera liée qu’aux tâches que le gestionnaire de cautionnement a accomplies dans l’entreprise. Il s’agit d’éviter que ce dernier (ou ses héritiers) soit poursuivi pour des dettes sociales générées par ses successeurs plusieurs années après avoir quitté la structure.
Bon à savoir
Cette loi ne précise pas la durée du crédit garanti et ne peut être éteinte tant que la société demeure. Néanmoins, il est absolument possible de le révoquer à tout moment.
Pour être cautionnement pour votre entreprise : quelle est l’obligation de la banque ?
Il est très fréquent que les chefs d’entreprise sollicitent le soutien financier de leur banquier pour mener à bien un projet bien défini. Toutefois, pour l’accorder, les banques exigent généralement qu’elles fournissent des garanties ou agissent personnellement avec leurs propres actifs. Mais avant cela, il leur est obligé d’ informer et de mettre en garde sur les conséquences de leur engagement au niveau du patrimoine de l’entreprise. Selon le cas, cette obligation peut même être étendue. En fait, les juges estiment que lorsque le cautionnement de la compagnie de cautionnement a un caractère « avisé » en raison de son expérience, l’obligation d’avertir est atténuée.
En outre, l’établissement de crédit de cautionnement est tenu d’informer le garant sur :
- Le montant du principal, des intérêts, des commissions et des charges restant à courir au 31 décembre de l’année précédente au plus tard avant le 31 mars de chaque année
- La date à laquelle le contrat prendra fin
En outre, les banques sonttenues de notifier la caution dès le premier incident de paiement de la compensation dans le mois suivant la date d’échéance.
Attention ! Il est important de ne pas oublier de « lever l’obligation » avec votre établissement de crédit une fois le contrat terminé. Pour ce faire, il suffit d’envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR) à leur banquier.
Les risques d’une garantie
liberté sous caution est un acte gravedont les conséquences doivent être pleinement mesurées. Et pour une bonne raison, cela engage le gérant et/ou partenaire de la société à remplacer la société si elle n’est pas en mesure de rembourser sa dette auprès de l’établissement de crédit. En d’autres termes, si l’entreprise ne paie pas sa dette, la caution sera obligée de la libérer. La mise en Mais seulement jusqu’à la montant du prêt qui reste à régler et dans la limite de sa caution.
De plus, bien que les cautions soient individuelles, c’est la prescription de cinq ans qui s’applique. Cela signifie que l’action des banques contre le garant du prêt professionnel est prescrite après 5 ans (pas plus ou moins). En fait, l’engagement suit le contrat de crédit professionnel.
Bon à savoir
D’ un point de vue fiscal, les sommes versées en garantie bancaire sont déductibles du revenu imposable (impôt sur le revenu) du dirigeant de l’entreprise. Toutefois, cette déduction n’est possible que sous certaines conditions :
- L’ engagement est directement lié au statut de gérant
- L’obligation a été faite pour servir les intérêts de la société L’
- entreprise n’est pas proportionnelle au revenu de l’entrepreneur ou à la rémunération qu’il est susceptible de recevoir à court terme
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